Réaliser un 100e marathon à 75 ans plus facile que d’obtenir un dossard numéroté Publié le février 10, 2011 par surintendant C’est parfois étrange de constater ce qui est dans le domaine du possible et ce qui ne l’est pas. Par exemple, il semble plus facile de courir 100 marathons en 19 ans que d’avoir un dossard avec le chiffre 100 imprimé dessus. Sur son nouveau blogue, Yves Boisvert nous parle de M. Albert Miclette, 75 ans, qui compte courir son 100ème marathon cette année, lors du marathon de Montréal. C’est déjà un exploit en soi, encore plus impressionnant quand on sait que M. Miclette s’est mis à la course tardivement, à 56 ans. Mais voilà, il a demandé aux organisateurs du marathon s’il était possible, pour l’occasion, de lui attribuer le numéro de dossard 100. Eh bien, il s’est fait dire que ce n’était pas possible, c’est l’ordinateur qui décide. C’est quand même impressionnant, avec tout ce que l’on peut faire avec l’informatique et la technologie de nos jours. Les cellulaires et les GPS peuvent suivre un coureur à la trace, sa montre peut comptabiliser ses battements de coeur, calculer la distance parcourue, afficher des graphiques, mais un bête système d’inscription ne permet pas à ses utilisateurs de décider d’un numéro de dossard. Étant un peu en contact avec ce genre de situation, j’ai ma petite idée là-dessus. Serait-ce parce que l’on continue de fonctionner en 2011 avec des programmes écrits au tournant du dernier millénaire? Par manque de concurrence est-ce que l’on se retrouve à devoir fonctionner avec des systèmes d’inscription qui n’ont pas été améliorés depuis des lustres? Pourtant, les organisateurs de course peuvent le confirmer, ça semble payant offrir le service de gestion des inscriptions. Ça devrait permettre un peu de développement pour offrir la flexibilité appropriée. On s’en reparle…