5 leçons que le hockey peut apprendre à un coureur

Cet hiver, pendant la période des fêtes, j’ai joué au hockey. Je n’avais pas pratiqué ce sport depuis au moins 2-3 ans et ce fût un grand plaisir pour moi de m’y remettre. J’ai laissé un peu de côté la course à pied (moins de volume) et j’ai pris beaucoup de plaisir à mettre mes patins.

Parfois, il est bon de se faire rappeler des éléments de base et c’est exactement ce que le hockey m’a fait réaliser. Jouer à un autre sport m’a permis de redécouvrir quelques leçons:

1. Relaxes pour courir plus vite

Je vais avouer quelque chose: je ne suis pas un grand joueur de hockey. Quand je réussi à faire un snap-shot d’une vitesse raisonnable, je suis très fier de moi. Ce que j’ai remarqué, c’est que pour produire de la vitesse avec mon bâton, je dois relaxer. RElaxer ainsi me permet de diminuer le niveau de co-contraction qui survient lorsque je suis tendu. Courir en ayant le mot “relaxe” dans la tête me permet d’avoir une perception de l’effort plus basse pour une même vitesse.

2. Renforces ton tronc

C’est à la mode de renforcer son “core”. Au hockey, les muscles du tronc sont utilisés pour rester debout (stabilité), se déplacer et générer de la puissance lors d’un lancer. Après mes premières parties de hockey du temps des fêtes, je n’ai pas eu mal aux jambes, mais plutôt au dos et aux abdominaux. En course à pied, je n’ai pas encore lu beaucoup d’articles scientifiques sur le sujet, mais je pense bien que d’améliorer sa stabilité au niveau du tronc peut améliorer l’efficacité musculaire et diminuer le risque de blessures.

3. Entraînes-toi avec des coéquipiers

Au hockey je me suis surpris à être complètement exténué pour sauver une erreur de moi ou d’un de mes coéquipiers. Puisque c’est un sport d’équipe, on a tendance à se donner complètement (voir plus) pour l’équipe. On peut utiliser cette motivation en course à pied lors des entraînements où on veut vraiment donner le maximum. C’est pourquoi je pense que courir en groupe 1 à 3 fois par semaine peut être extrêmement bénéfique. La stimulation et la pression qu’amène un groupe est excellente pour qu’on soit capable de se faire un peu plus mal et nous aide à dépasser nos limites.

4. La glace, c’est dure et ça glisse!

Une image vaut mille mots:

5. Je ne suis pas un professionnel

Je ne joue pas au hockey de façon professionnelle. J’imagine que mon snap-shot n’atteint même pas la vitesse d’une passe dans la ligue nationale. Jouer au hockey m’a fait prendre conscience de la distance qui me (nous) sépare des professionnels. J’ai quand même du plaisir à jouer au hockey, mais je me suis rendu compte d’une chose: imiter les pros est impossible, voir mauvais pour mon niveau de jeu. Par exemple, lorsque j’essaie de faire un tir sur réception, il est complètement impensable pour moi de prendre autant d’élan et de lever mon bâton aussi haut que Subban le fait dans cette vidéo:

Je pense que c’est la même chose pour les coureurs. Les volumes d’entraînement que font les pros ne sont pas accessibles, ni recommandables pour la plupart d’entre-nous. Je ne suis pas un anti-volume, mais je ne pense pas que la majorité d’entre-nous ne bénéficierait de faire des semaines de 200km, comme beaucoup de professionnels font. Je ne pense pas qu’imiter la technique des professionnels ne soit recommandable non plus. Ni au hockey, ni en course à pied.

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