Mythe 5: le mythe de la récupération

Bon, ici je vais parler d’entraînement en course à pied. Pas d’études scientifiques aujourd’hui. Seulement un opinion, le mien, sur l’entraînement en course à pied. Le post m’a été inspiré par Jordan Rapp sur le blog de Slowtwich.

Tout le monde aime en avoir plus. C’est naturel. Bon certains diront que eux, ils sont content comme ils sont. Ok. Pourtant, des singes placés devant les deux jeux suivant, préfèrent le 2e:

Jeu 1: Je te donne deux beignes. Si je tire pile, je reprend un beigne, si je tire face, je te laisse les 2 beignes.

Jeu 2: Je te donne un beigne. Si je tire pile, je te donne un 2e beigne, si je tire face, je te laisse seulement 1 beigne.

La probabilité d’avoir 1 ou 2 beigne reste la même, mais les singes (je crois qu’il est possible d’extrapoler ce jeu aux humains) choisissent quand même le 2e jeu. On aime donc en avoir plus, toujours plus. Pas de problème jusqu’à maintenant… J’ai seulement un problème avec cela lorsqu’on parle de récupération. Récupération est un mot très à la mode en entraînement. «Sortie de récup», «Boisson de récup», «Legging de récup» et même des matelats de récupération… À quand les condoms de récupération?

Bon, tout ça dans l’objectif d’avoir plus de récupération afin de s’améliorer. Dans cette optique, less is more. Je suis d’accord que la récupération est importante. Surtout si on court «seulement pour le plaisir». Petite paranthèse: tout le monde court pour le plaisir. Pour certains, le plaisir c’est d’être dehors, pour d’autre c’est de gagner… ça reste du plaisir. Bon alors la récupération est importante pour le coureur récréatif. Mais qu’en est-il du coureur aguerri qui veut se qualifier pour Boston. Quel est l’effet de «plus de récupération»? Il s’entraîne moins. Et puisque c’est l’entraînement (jumelé à la récupération bien sûre) qui cause les adaptations, il s’améliore moins. Si il veut s’améliorer le plus possible, il doit s’entraîner le plus possible. Pas plus, pas moins. Moins de stress sur le corps ne peut pas causer plus d’adaptations. C’est certain. Par contre, s’entraîner «pas assez» est généralement mieux que s’entraîner «trop». Il faut donc trouver la balance entre les deux. Par contre, le plus possible causera toujours plus d’adaptations que s’entraîner moins que le plus possible. On voit souvent des études ou des exemples d’athlètes qui progressent plus avec moins d’entraînement. C’est qu’ils en faisaient trop. Si vous voulez mon avis il n’y a pas de raccourci. Comme le disait un coach: «le secret pour courir plus vite un marathon est simple: courir plus et courir plus vite».

«No pain, no gain» à plus!

 

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